Comparaison fiscale entre l’Andorre et la France : ce que vous devez vraiment savoir

Face à la pression fiscale grandissante en France, nombreux sont les contribuables qui s’interrogent sur des alternatives plus légères et attractives. Parmi les destinations les plus prisées, l’Andorre revient régulièrement dans les débats. Située entre la France et l’Espagne, cette petite Principauté des Pyrénées attire par sa fiscalité avantageuse, sa qualité de vie et sa stabilité politique.
Mais concrètement, que gagne-t-on à s’expatrier en Andorre plutôt que de rester en France ? Cet article dresse un comparatif clair, chiffré et actuel entre les deux systèmes fiscaux.
Impôt sur le revenu : un écart saisissant entre les deux pays
En France, l’impôt sur le revenu est progressif, avec un taux qui peut atteindre 45% pour les revenus les plus élevés, auxquels s’ajoutent 17,2% de prélèvements sociaux. Cela signifie qu’un contribuable peut voir plus de la moitié de ses revenus ponctionnée par l’administration fiscale.
En Andorre, le plafond d’imposition est fixé à 10%. De plus, les revenus inférieurs à 24.000 € sont exonérés d’impôt. Entre 24.001 € et 40.000 €, le taux est de seulement 5%, ce qui permet à de nombreux résidents de profiter d’une fiscalité très douce.
Cette différence est particulièrement notable pour les cadres, les entrepreneurs ou les retraités disposant de revenus confortables. À niveau de vie équivalent, les économies d’impôt peuvent représenter plusieurs milliers d’euros par an.

Entreprendre en Andorre ou en France : deux visions fiscales opposées
L’impôt sur les sociétés en France est actuellement de 25%. Les entreprises françaises doivent également s’acquitter de nombreuses cotisations sociales, souvent jugées excessives par les dirigeants.
À l’inverse, la Principauté propose un taux fixe d’IS à 10%. Les charges sociales sont réduites à environ 15,5%, permettant aux entreprises de développer leurs activités tout en maîtrisant leurs coûts. Cette souplesse fiscale attire chaque année de nouveaux entrepreneurs qui souhaitent installer leur siège social en Andorre.
La création d’entreprise est aussi plus rapide et moins bureaucratique. En général, un projet bien préparé peut être lancé en quelques semaines.
TVA ou IGI : une différence qui se ressent au quotidien
La TVA française, à 20%, impacte directement le prix de la plupart des biens de consommation. En Andorre, cette taxe est remplacée par l’IGI (Impost General Indirecte), dont le taux standard est de seulement 4,5%.
Cela a un effet immédiat sur le coût de la vie. Les produits électroniques, les carburants, les vêtements ou encore la restauration sont nettement moins chers. C’est aussi un avantage pour les commerçants et prestataires de services qui peuvent proposer des tarifs plus compétitifs.
Fiscalité du patrimoine : une Andorre plus souple et plus favorable
En France, les détenteurs d’un patrimoine immobilier conséquent sont soumis à l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière), dès 1,3 million d’euros de biens immobiliers. Ce prélèvement peut représenter des montants importants chaque année.
En Andorre, aucun impôt sur la fortune n’est appliqué. Les biens mobiliers et immobiliers ne sont pas taxés, ce qui permet une gestion patrimoniale plus libre et sereine.
Les droits de succession sont également très avantageux. En France, ils peuvent atteindre 45% entre parents et enfants et jusqu’à 60% entre personnes sans lien de parenté. En Andorre, la transmission est totalement exonérée de droits entre membres de la famille.
Transparence fiscale : Andorre, un pays aligné sur les normes internationales
Longtemps considérée comme un paradis fiscal opaque, Andorre a depuis pas mal d'années totalement refondu son système pour se conformer aux standards européens et internationaux. La Principauté a signé de nombreux accords, notamment avec la France, pour éviter la double imposition et favoriser la transparence.
Les échanges automatiques d’informations bancaires sont désormais en place, garantissant un environnement légal conforme aux attentes des investisseurs et des résidents. Ce cadre sécurisé rassure les nouveaux arrivants et protège leur situation fiscale.

Devenir résident fiscal andorran : quelles conditions respecter ?
Changer de résidence fiscale demande une vraie planification, mais les conditions sont claires. Pour être reconnu résident fiscal en Andorre, il faut :
- Résider plus de 183 jours par an sur le territoire
Il est également nécessaire de louer ou d’acheter un bien immobilier, de disposer de ressources suffisantes pour vivre sans travailler (dans le cas d’une résidence passive) et d’effectuer un dépôt de garantie auprès de l’État andorran.
Pourquoi vivre en Andorre séduit de plus en plus de Français

Retraite, dividendes, loyers : une imposition allégée sur toutes les sources de revenus
S’installer en Andorre
Les pensions de retraite, les revenus locatifs ou les dividendes sont lourdement taxés en France. En Andorre, ces sources de revenus bénéficient d’un traitement fiscal bien plus souple.
Par exemple, un retraité français percevant 40 000 € par an peut économiser jusqu’à 8 000 € en impôts et charges sociales en devenant résident andorran. De même, un entrepreneur vivant de dividendes verra son taux d’imposition plafonné à 10 %, sans prélèvements sociaux.
Immobilier : un levier patrimonial stratégique en Andorre
L’achat immobilier en Andorre permet non seulement de sécuriser son patrimoine dans un pays stable, mais aussi de répondre aux critères de résidence fiscale. Les prix varient selon les paroisses, mais restent compétitifs comparés aux grandes métropoles françaises.
En 2024, le prix moyen au mètre carré à Andorre-la-Vieille est d’environ 5 500 €, contre plus de 10 000 € à Paris. Les perspectives de plus-value sont solides, portées par une demande croissante et une offre limitée.
Pourquoi l’écart fiscal ne cesse de se creuser
La France poursuit sa trajectoire de fiscalité redistributive avec un système de plus en plus complexe. À l’inverse, l’Andorre mise sur la stabilité, la simplicité et l’attractivité.En 2024, la pression fiscale globale en France représente environ 45,4 % du PIB, contre moins de 25 % en Andorre. Cette différence structurelle incite de plus en plus de Français à franchir le pas, qu’ils soient actifs ou retraités.
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